Les chiffres ne trompent pas, le faire soi-même a la côte. Qu’il s’agisse de loisirs créatifs, de bricolage, de déco, de produits maison, ou encore de cuisine, nous sommes de plus en plus nombreux à sauter dans le wagon du DIY. 88% des français interrogés par un sondage Ipsos déclaraient d’ailleurs « Concocter « comme un chef » des recettes à base de produits bruts – légumes, viandes, poissons ». Mais pourquoi un tel retour gagnant de ces pratiques dans nos maisonnées ? Quête de sens ? Petites économies ? Plaisirs retrouvés ? Les trois à la fois, avec un petit avantage pour le dernier.
Oui le fait-maison est un acte gratifiant. C’est une manière de prendre soin de soi et de ses proches. Côté santé physique, pas besoin de vous faire un PowerPoint sur le sujet : cuisiner maison avec de bons produits, c’est la garantie de n’avaler que des bonnes choses. Mais saviez-vous que cela a aussi un impact sur la santé mentale ? C’est ce que nous apprend cet article paru sur le site du media Slate : « Cuisiner peut-être aussi efficace qu’une séance de méditation ». Preuve en est, l’engouement incroyable pour la boulangerie et la pâtisserie maison pendant les confinements successifs. Popotter serait un véritable acte thérapeutique. Non seulement il éveille tous les sens (y a-t-il plus satisfaisant que l’odeur d’un gâteau au chocolat qui gonfle et se dore dans un four ?) mais il permet aussi d’être tout entier concentré sur une seule tâche, là ou le monde actuel passe son temps à nous solliciter de tous les côtés. Autre bonus, souvent abordé par les grands angoissés de ce monde : cuisiner permet de se sentir en contrôle et en confiance. L’écrivaine et réalisatrice Norah Ephron disait d’ailleurs dans son roman autobiographique Heartburn : « Ce que j'aime dans la cuisine c'est qu'après une rude journée, il y a quelque chose de réconfortant dans le fait que, si vous faites fondre du beurre et que vous ajoutez de la farine et du bouillon chaud, ça va s’épaissir ! C'est une certitude ! C'est une certitude dans un monde où tout est incertain. ».
Mais les mijottages maison et autres DIY ne sont pas que des plaisirs solitaires. Cuisiner pour les autres a aussi des effets psychologiques très positifs, comme nous l’explique cet article du HuffPost. « Cuisiner pour l'autre, c'est nourrir, faire subsister, aider à garder en vie. » C’est prendre soin des autres et ainsi retrouver un sentiment d’altruisme et d’utilité dans la société. Pour Matthew Riccio, étudiant chargé de recherche à la National Science Foundation, cela fait naitre des sentiments « d'appartenance à une communauté, de proximité et d'intimité. Toutes ces notions sont liées à l'accroissement du bonheur, l'atténuation de la dépression, et l'amélioration générale du bien-être.»
De bien belles raisons de mettre la main à la pâte en somme ! Et s’il vous manque encore un peu de motivation pour sauter le pas, voici quelques recettes toutes simples pour réapprivoiser sa cuisine et ses bocaux !
Un bouillon de jeunes légumes printaniers (c’est la saison !)
Un gratin dauphinois en bocal (meilleur cadeau, à se faire ou à offrir vraiment !)
Un blondie au chocolat au lait (connu également comme le gâteau en bocal le plus moelleux du monde !)
Une confiture de rhubarbe qui ne laisse personne de marbre (et qui embaume toute la maison <3)